Cette semaine, le constructeur aéronautique Boeing a déclaré qu'il pourrait lever jusqu'à 25 milliards de dollars pour couvrir la chute du prix des actions, la grève des travailleurs et la montée en flèche du coût des assassins privés.
« Tout le monde est durement touché par l’inflation et les tueurs à gages ne sont pas les seuls dans ce cas », a déclaré Bill Sigh, président de l’Union internationale des assassins et tueurs à gages (prononcer « IUoAaH ! » comme si on les étranglait). « Nous avons des indemnités pour violences conjugales à payer, comme tout le monde. Boeing était notre plus gros client, mais s’ils ne peuvent pas payer, eh bien, ils pourraient avoir un petit… accident. »
Plus tôt cette année, plusieurs anciens employés de Boeing ont fait part de leurs inquiétudes concernant la sécurité au sein de l'entreprise. Certains ont été retrouvés morts. En réponse, Boeing a réduit son budget consacré aux sifflets et a licencié toute personne surprise à souffler avec un peu trop de zèle, mais les incidents de dénonciation restent nombreux.
« Il n’y a qu’un seul moyen infaillible d’arrêter quelqu’un de japper, c’est de lui tirer une balle dans la tête, vous voyez ce que je veux dire ? Ou alors, réglez-le à l’amiable », a menacé M. Sigh. « Certes, un meurtre laisse des traces et fait de vous le principal suspect d’un crime bien plus grave que celui que vous essayez de dissimuler, mais quand le bon sens a-t-il arrêté quelqu’un ? »
Au début des négociations avec la guilde des assassins, Boeing a tenté de payer les tueurs à gages en bons d'achat de compagnies aériennes, ce qui a été rapidement refusé. « Vous me prenez pour un imbécile ? Oh, bien sûr, je vais monter dans l'avion et il y aura un petit "dysfonctionnement logiciel" et avant que je ne m'en rende compte, je dormirai avec les poissons ? LES POISSONS ?! Pas question. Le plus vieux truc du monde. »
Boeing a ensuite évoqué l'idée de payer un autre groupe de tueurs à gages pour éliminer le premier groupe de tueurs à gages. Lorsqu'on lui a demandé comment ils paieraient ce deuxième groupe de tueurs à gages, Boeing a expliqué qu'ils embaucheraient simplement un autre groupe, puis un autre encore après cela, et que ce serait « des tueurs à gages jusqu'au bout ».
Les négociations ayant échoué et n'ayant plus d'autres options, Boeing cherche désormais à vendre des actions pour payer la rançon complète de 25 milliards de dollars aux tueurs à gages qui attendent dehors en frappant de manière inquiétante leurs paumes avec des battes de baseball.
Cette nouvelle n’est que la dernière d’une décennie de maux de tête pour l’entreprise, qui a commencé avec ces réglementations de sécurité ingérente. Boeing se bat depuis longtemps contre les régulateurs pour le droit de fabriquer des avions qui peuvent tomber du ciel, mais se heurte à des obstacles à chaque tournant.
Concernant ces crashs, M. Sigh avait sa propre théorie du complot. « Je ne dis pas que c’est nous, les tueurs à gages, qui avons trafiqué ces avions pour que les gens dénoncent les attentats et que nous soyons ensuite employés pour orchestrer la dissimulation… Mais si c’était le cas, disons simplement que je ne vous le dirais probablement pas. »
