L’ancien président Donald Trump cherche à introduire un nouveau régime dictateur lors de son prochain mandat. Cela s’accompagne de la proposition de perdre la démocratie en un jour seulement.
Oubliez le jeûne intermittent, les Américains peuvent désormais goûter à la dictature intermittente lorsque Trump fermerait la frontière et « forer, forer, forer » le premier jour de son hypothétique deuxième mandat.
« Pensez-y comme à un nettoyage rapide », a suggéré Trump, « mais au lieu de perdre des toxines, vous perdez les normes constitutionnelles juste pour une journée ! » C’est ainsi que le favori républicain à la présidentielle a répondu aux questions sur l’autoritarisme lors de sa récente apparition sur Fox News.
« C'est comme dire que vous ne serez végétarien qu'entre les repas. Je veux dire, qui a besoin d’un mandat complet de dictature quand on peut apparemment atteindre tous ses objectifs autoritaires avant le petit-déjeuner ? », a exprimé un commentateur qui souhaite rester anonyme.
Tout comme un essai gratuit de Netflix, Trump a assuré que cette dictature d’une journée ne serait pas engageante. « Si cela ne vous plaît pas, vous pouvez toujours revenir à la démocratie le lendemain », a-t-il déclaré dans l'interview.
Les critiques se méfient cependant. Comme l’a souligné un analyste politique : « L’histoire montre que ces essais ont tendance à être renouvelés automatiquement et sont très difficiles à annuler ».
Ce qui attirerait davantage certains Américains, c’est un régime équilibré de pouvoir et de panique. Ce serait l’amalgame parfait de décrets originaux et des fameux tweets incendiaires de Trump.
En plus de cela, le meilleur, c’est qu’aucun exercice ne serait nécessaire ! La seule chose que les citoyens devront faire serait de lever les restrictions imposées à leur propre pouvoir.
Alors que Trump s’attaque à Joe Biden et évite les débats, des personnes comme Mark Esper (ancien secrétaire à la Défense sous l’administration Trump) ont tiré la sonnette d’alarme sur les dangers de sa potentielle réélection.
Récemment, les mots de l'ancien président ont été plus ceux d'un dictateur d'époque que d'un politicien des temps modernes. On l'a vu utiliser des termes comme « vermine » pour décrire certains de ses opposants politiques.
Bien que chaque régime alimentaire ait ses propres effets secondaires, il pourrait s’agir d’une condamnation internationale, de troubles nationaux ou même d’une destitution, dans ce cas particulier. On ne peut plus qu’espérer que les Américains consulteront leur conseiller politique avant de renverser l’ordre établi.
